Vous ne pouvez pas partir à l’étranger cette année, par manque de temps ou de budget ? Pas de panique ! Les livres sont toujours là à votre rescousse ! Car une chose est sûre, ils savent nous faire voyager dans des mondes incoupçonnés, dans le temps, dans l’espace et dans notre vision du monde.
Voyager dans le temps
Outre les romans contemporains qui sont très souvent situés à notre époque, une grande partie de la littérature nous plonge dans des époques inconnues, éloignées voire à venir.
En littérature, on peut remonter très loin avec les récits gréco-romains, comme l’Odyssée d’Homère et les aventures d’Ulysse, qui nous content sous les mythes abordés une civilisation passée. Plus proche de nous, affluent des histoires de l’époque féodale, ou assimilé, comme la saga du Trône de fer de George R.R. Martin, immense succès littéraire et cinématographique. Encore une fois, sous couvert de la fantasy, l’auteur nous dépeint un angle de vue de la vie féodale, que ce soit son environnement, la condition sociale ou les modes de vie.
Et puis il y a ceux qui font un pari sur l’avenir, qui inventent un futur. On pense notamment à Aldous Huxley ou George Orwell, dont le 1984 n’est pas sans rappeler notre révolution numérique et ses conséquences.
Voyager dans l’espace
Pour rêver à d’autres terres, il y a bien sûr la littérature de voyage. Des atlas aux récits de voyage en passant par les romans initiatiques, où le parcours géographique soutient la démarche intellectuelle.
Parmi les classiques les plus anciens (et plutôt à lire à tête très reposée), on peut citer Bougainville et Marco Polo en premier lieu, mais aussi Montaigne, Flaubert ou même Gérard de Nerval qui tous nous ont fait part d’un voyage – Montaigne dans les pays frontaliers de la France, les deux autres en Orient. Le voyage a par ailleurs beaucoup inspiré les poètes et est un thème récurrent chez Baudelaire ou du Bellay. Mais le voyage est surtout un moyen stylistique et narratif, voire contextuel, de montrer une évolution, un changement vers quelque chose. Jack Kerouac, avec son célèbre Sur la route, utilise la recherche de grands espaces vers l’ouest pour prôner un mouvement libertaire et un refus de la société.